Je suis frappé de l’évidente simplicité de l’islam ne proclamant qu’un dogme : l’unicité et la transcendance radicale de Dieu. De son universalisme également puisque l’islam reconnaît et absorbe les révélations antérieures, la juive certes, mais aussi la chrétienne. Je n’éprouve donc nulle peine à concevoir que tant d’homme succombent à la fascination de cette simplicité théologique, qui allie l’intuition de la radicale séparation d’un Dieu qui ne se laisse ni penser, ni imaginer, ni représenter d’avec l’humanité, tout en maintenant avec force sa proximité, telle du reste qu’Allah fonde et soutient le réel, l’existence n’étant, pour nombre de mystiques musulmans, que le reflet et comme l’ombre portée de l’Essence.
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