• Glenmorangie Signet

    Glenmorangie Signet

    Découverte récente, à la Table des Templiers, d’un pur chef d’œuvre : le Glenmorangie Signet. Single des Highlands élaboré à partir d’une orge baptisée « chocolate malt » par l’expert maison Bill Lumsden. Une version non filtrée à froid qui justifie ses 46% et qui résulte de l’assemblage de fûts de bourbon de premier remplissage, de quelques fûts neufs et de fûts de sherry oloroso.

    On compte environ 175,00 € la bouteille. Oui, je sais, mais quand on aime…

    • Couleur : cuivre.
    • Nez : fruit riche ; miel, marmelade d’orange, érable, sherry, chêne doux ; épices.
    • Corps : soyeux.
    • Bouche : fruits et épices bien marqués ; chocolat noir, vanille et touche de cuir.
    • Finale : assez longue ; vanille et gingembre.

    Cote :

    Note : 4.5 sur 5.

  • Des couleurs « comme tombées du ciel »

    La splendide gare des Guillemins à Liège, conçue par l’architecte espagnol Santiago Calatrava accueille, du 15 octobre 2022 au 15 octobre 2023, une installation temporaire réalisée par Daniel Buren sur une initiative du Groupe Uhoda. L’œuvre se déploie sur l’ensemble des verrières de la gare, à travers un jeu de couleurs. Ce projet artistique monumental sera sans cesse mouvant selon la lumière du jour, les heures et les saisons. A voir absolument, si vous passez par la Cité Ardente !

    Gare de Liège Guillemins, « Comme tombée du ciel, les couleurs in situ et en mouvement » une installation par Daniel Buren.

  • La philosophie

    La philo n’est pas mal non plus. Malheureusement, elle est comme la Russie : pleine de marécages et souvent envahie par les Allemands.

    Roger Nimier, « Le Hussard bleu »

  • Glenfarclas 21

    Glenfarclas 21

    Offerte récemment par mes trolls domestiques, cette expression de la distillerie Glenfarclas se pare de profonds reflets, tantôt ambre, tantôt vieil or. Le nez est intense, riche en arômes de sherry, de fruits mûrs, de muscade et d’amande avec de légère notes d’agrumes. La bouche qui possède une attaque corsée, fumée, avec quelques notes de tourbe évolue lentement vers le fruité caractéristique de Glenfarclas. Encore un peu de fumée, un soupçon de chocolat et une touche boisée très élégante en finale. Décidément un de mes malts « fétiches ». Mérite largement un deuxième dram, j’y retourne donc…

    Cote :

    Note : 4 sur 5.

  • De nos misères

    De nos misères aussi nous sommes riches. Paris, Quartier du Marais, 2020.

  • Le règne des rats

    Le règne des rats

    « Quelles bizarreries ne trouve-t-on pas dans une grande ville, quand on sait se promener et regarder ? La vie fourmille de monstres innocents. » La lecture de ces quelques lignes tirées des Petits Poèmes en prose de Baudelaire me ramène en mémoire le souvenir du fantôme perdu dans un pardessus délavé, pieds nus dans des godillots, cheveux ébouriffés, regard habité, qui par un froid matin d’hiver m’a prophétisé la venue du « règne des rats ».

    La misère nous désarçonne quand elle n’a pas le bon goût de rester à distance, quand, par surprise, elle nous saute à la gorge. Le plus souvent, nous détournons le regard, nous pressons le pas et ravalons notre mauvaise conscience. Ce jour-là, dans une ruelle déserte, j’ai écouté un de ces « monstres » égrener le chapelet de ses échecs. Et, lorsque je lui ai demandé ce que je pouvais faire pour lui, il m’a répondu : « Tu t’es arrêté, ce n’est déjà pas si mal. Je peux me passer d’à peu près tout si un regard croise le mien, de temps en temps. »

    Depuis, lorsque le dégoût, la gêne ou l’indifférence me guette, je mets ma prière dans le cri du poète :

    Baudelaire, Petits poèmes en prose

  • The Story

    Brandi Carlile, The Story (Vidéo officielle)

  • L’intelligence est vaincue

    L’intelligence est vaincue dès que l’expression des pensées est précédée, explicitement ou implicitement, par le mot « nous ». Et quand la lumière de l’intelligence s’obscurcit, au bout d’un temps assez court l’amour du bien s’égare.

    Simone Weil, L’Enracinement

  • Le paradoxe du Mal

    Le paradoxe du Mal

    L’existence du mal n’a cessé de hanter la chrétienté et on sait le parti que l’athéisme contemporain a su en tirer… Que me disent, en effet, de nombreux jeunes, sinon ce que Camus, après tant d’autres, criait dans la Peste ? Un enfant agonise dans les pires souffrances et le P. Paneloux, pris d’un vertige d’horreur, ne trouve rien à répondre à ceux qui le somment de rendre compte de ce scandale. Comment un Dieu dont on se plaît à célébrer l’infinie bonté peut-Il vouloir ou seulement tolérer cette horreur ? Ceux qui sont familiers de l’œuvre de Dostoïevski savent que c’est également l’argument, unique autant que décisif, d’Ivan, dans sa conversation avec le pur Aliocha. En bref, l’existence du Mal suffit à infirmer jusqu’à l’idée de Dieu. Se rappelle-t-on la réponse d’Aliocha ? Au lieu de discourir, d’argumenter, il se lève, blême d’épouvante, pour baiser la bouche de son aîné. Ce serait aussi la réponse que je voudrais faire au jeunes qui me sont confiés, si je ne craignais de les conforter dans le sentiment qu’il n’existe aucune réponse à cet argument-là et que, devant l’innocent sacrifié, le chrétien ne peut que se taire, accablé. Or, Aliocha garde le silence non par impuissance, mais par secrète terreur, conscient que ce domaine, celui du Bien et du Mal, plonge dans le plus insondable mystère, celui-là même qu’il fut ordonné au premier homme de ne jamais vouloir percer.

    (suite…)

  • Week-end Flamby Gang – Septembre 2022